PREMIERE RENCONTRE
J’ai rencontré mon Maître sur internet, nous avons longuement dialogué parfois pendant des heures sur MSN en échangeant des mails. Puis nous sommes passés à l’étape de l’échange téléphonique par SMS tout d’abord et par des dialogues qui sont devenus de plus en plus intenses. Et ceci jusqu’à notre rencontre.
Vous m'aviez fixé rendez-vous dans un petit hôtel, je devais vous attendre debout dos face à la porte. Vous me vouliez troublée, émue, impatiente et frémissante d’envie de vous voir. Nous avons été si patients avant de nous rencontrer physiquement.
Comme vous me l'aviez demandé, je porte un chemisier et une jupe fendue avec fermeture éclair au creux des reins. Un magnifique corset en satin rouge et noir sert d’écrin à mes tout petits seins dont les pointes ont déjà durcies sous l’effet de l’attente et de l'excitation. Des bas de soie, noirs, terriblement féminins et soyeux, soulignent mes jambes et une petite culotte en dentelle noire.
C’est fou comme l’attente mets l’individu dans un état second ! Perdue dans mes pensées, je ne vous entends pas entrer. Précautionneusement, vous vous approchez, sans faire de bruit. Votre souffle dans mon cou, chaud, enivrant, me fait prendre conscience brusquement que vous êtes là. Sans dire un mot, vos mains enserrent ma taille. Vous serrez fort, très fort. J' aimerais tant me retourner vers vous pour vous contempler, mais vous m’imposez l’immobilisme lorsque je tente de bouger légèrement :
« - Non Annie ! Non ma douce soumise, surtout ne bouges pas, ne te retournes pas.
- Maître Jean, il y a si longtemps que j'attends ce moment. Laissez-moi vous voir, vous sentir, vous toucher...
- Non Annie, non, pas encore, je déciderais quand tu pourras le faire, pour l’instant, laisses-moi faire... laisses moi te guider...je veux que tu t’abandonnes comme tu me l'as promis.
- Oui Maître Jean, je suis vôtre, vous le savez. Je n’appartiens qu’à vous. Faites de votre soumise ce que vous voulez.
- Très bien Annie, ma douce soumise, voila ce que je veux entendre de ta bouche, ce que je veux de toi. Et n’oublies pas, jamais me dire "non". As-tu compris ? »
Peu à peu, vous vous éloignez lentement.
« - Ne bouge pas, t’ai-je dis ! »
J' entends des bruits divers, métalliques, que faites vous? Une foule de questions m’assaille. Que va-t-il se passer ? Qu'allez vous me faire? Aurais-je le courage de repousser mes limites ? Ces limites qui me semblent toujours si difficiles à dépasser.
J'ai peur, très peur, je suis angoissée. De terribles frissons parcourent mon corps. Ils montent du plus profond de mon être. L'espace d'un instant le doute m'envahit … Dois-je partir, ne pas céder à la tentation ? Lentement vous revenez vers moi pour me bander les yeux.
La suite sera dans l'obscurité pour moi.
Mes yeux sont bandés par un bandeau noir. L’effet de surprise me fait tressaillir. Privée de l’un de mes sens, je subis donc cette expérience inédite, en aveugle. Vous me faites pivoter. Me voilà face à vous.
« - Maître, qu'allez vous faire ? »
Sans répondre vous posez vos mains, sur mes épaules. Vous me les caressez délicatement. Vos lèvres déposent de tendres et langoureux baisers sur les miennes, nos langues se mêlent et font naître l'esquisse du désir, jusqu’ici, interdit.
« - Maître Jean, je veux me consumer de désir sous vos caresses. »
Vous ne dites rien, vos doigts effleurent ma chevelure, toutes vos caresses me font frissonner d’envie. Nous n'échangeons pas un mot, mais nos souffles s’accélèrent à l’unisson. Enfin, vous rompez le silence :
« - Ma douce Annie, ma soumise si chère à mon cœur, je vais à présent commencer ton éducation réelle. Ne t’inquiètes pas, je serais très doux. Sois réceptive et obéissante afin de combler ton Maître.
- Oui Maître, je vous obéirais, serais à vos ordres car je sais que je peux vous faire entièrement confiance. »
Vous tournez autour de moi. Doucement, vous saisissez l’un de mes poignets, puis l’autre et vous les attachez fermement dans mon dos, à l’aide de menottes.
« - Maintenant Annie, ma soumise, que dois-tu faire attachée ainsi. Tu es face à moi. Je te laisse décider, prouves-moi que tu as compris ce que j'attends de toi. »
Je me rapproche jusqu'à buter contre vous, je m'agenouille en baissant la tête.... et d'une voix tremblante, je vous murmure :
« - Voila mon Maître, je suis à vos pieds, à votre service. »
Vos mains se posent sur ma tête que vous relevez avec douceur, vous me soulèvez le menton et me caressez la joue :
« - Ma soumise si dévouée, je te sens si crispée, fais-moi confiance, s'il te plaît, je connais tes craintes et je sais qu'une première expérience est difficile pour toi. Fais-moi plaisir, tu veux bien ? »
J' acquiesce en rebaissant la tête.
« - Maître, si vous saviez Maître comme la peur me ronge
- Je le sais, mais il faut que tu te serves de cette peur pour intensifier ton envie et ton désir et l’excitation en sera plus forte
- Bien Maître mais…
- Silence ! Finis les "mais" pour toi ! Je sais être doux, mais il y a des moments ou il me faut être ferme Annie, alors maintenant tu vas être une bonne soumise. »
Je sens un de vos doigts entre mes lèvres pour me faire ouvrir la bouche, il entre et joue avec ma langue pendant que votre autre main tient votre membre et caresse ma joue. Le fait d'être dans le noir total, me fait perdre toute notion d'espace, mes sens en sont décuplés.
Le moindre bruit me fait sursauter.
Je commence à rechercher votre sexe. Vous retirez votre doigt de ma bouche et le remplace par votre membre déjà bien dur que je lèche de haut en bas du bout de ma langue. J' avance la tête afin de pouvoir l'enfoncer profondément dans ma bouche…. Je vous suce intensément et y prends beaucoup de plaisir. Vous me demandez d’écarter en même temps les fesses. L'excitation monte en nous...
(A suivre)
